À la rencontre de Justine Gegu

Peux-tu décrire ton enfance, quand et comment as-tu appris à faire du vélo ?
As-tu fait d’autres sports avant le cyclisme ?
À quel âge as-tu participé à ta première course ?
Dans quels clubs as-tu été formée ?
Quel a été ton cursus scolaire et comment as-tu concilié celui-ci avec le vélo ?
Quels souvenirs gardes-tu de ta première course pro ?
Quelle est la personne avec qui tu t’entraînes le plus ?
En moyenne, combien d’heures par semaine passes-tu sur ton vélo ?
Quelle course rêves-tu de gagner ?
Écoutes-tu de la musique avant les courses ? Si oui, quelle est ta playlist ?
La course la plus dure à laquelle tu as participé ?

Je dirais La Pointe du Raz et le KBE. Ce sont des courses très exigeantes, avec des parcours usants notamment avec les chemins sur la Pointe du Raz.

Oui, on écoute toujours de la musique avec l’équipe avant les départs. C’est un petit rituel qui aide à se mettre dans l’ambiance. La playlist est très aléatoire ça dépend de qui a connecté son téléphone à l’enceinte. On peut passer d’un morceau très motivant à quelque chose de plus calme mais au final ça créé une bonne ambiance dans l’équipe.

Je rêve d’être championne de France mais également dans mes rêves les plus fou de gagner Milan San Remo, c’est une course mythique, longue et imprévisible où les sprinteuses ont souvent une belle carte à jouer, y participer ça serait déjà fou.

En moyenne je passe environ 15 heures par semaine sur mon vélo. Ça varie évidemment en fonction de la période de la saison et des objectifs. Il y a des semaines plus chargées, avec de grosses sorties, et d’autres plus légères pour récupérer.

Je pense que c’est mon copain, j’ai la chance de partager cette passion avec lui.

Ma première course pro c’était le Grand Prix du Morbihan avec la Team Elles. Je me souviens que le départ était donné très tôt le matin et qu’il faisait vraiment froid. L’ambiance était particulière différente des courses amateurs avec un peloton beaucoup plus dense et rapide. Les ascensions de Cadoudal m’ont marqué il y avait beaucoup de spectateurs et ça montait vraiment vite.

J’ai été formée à l’UC Sud 53, le club de Cossé le Vivien, c’était le plus proche de la maison et celui dans lequel le mon papa a couru.

J’ai intégré le sport étude de Laval en classe de 3e ce qui m’a permis de m’entraîner dans de bonnes conditions tout en poursuivant mes études.

Ensuite, je suis restée dans ce même cadre au lycée. Après mon bac j’ai poursuivi avec une licence STAPS à Angers.

Tous les mercredis je revenais à Laval pour mon stage d’encadrement au sport étude. C’était un rythme assez intense avec beaucoup de trajets mais ça me permettait de rouler en même temps.

J’ai commencé en pupille 1 donc vers 10 ans, j’ai commencé la compétition la même année.

J'ai fais 3 ans de judo en même temps que le vélo lorsque j'avais 9 ans. J'en ai de bons souvenirs.

J’ai grandi dans une ferme au fin fond de la Mayenne. Mon terrain de jeu, c’était les champs et les chemins autour de la maison. J’ai appris à faire du vélo toute seule, en m’entraînant dans la cour de la ferme de mes parents.